Selon Wikipédia, « La fidélité conjugale consiste (…) à considérer son conjoint comme le partenaire privilégié de sa vie privée et son seul partenaire sexuel (…). Elle est souvent perçue dans les sociétés où le mariage est réputé découler de l’amour, comme un prolongement naturellement de l’amour porté à son conjoint. »

C’est beau. Tellement beau qu’on a envie d’y croire à fond.

Mais dans les faits, la fidélité n’est-elle pas un vœu pieux ?

En rédigeant cet article, je pensais vous apporter des éléments de réponse, mais je me suis surtout rendue compte que la fidélité soulève de multiples questions :

– Doit-on distinguer l’infidélité morale – quand on pense à une/un autre, quand on entretient une relation épistolaire avec quelqu’un, etc. – et l’infidélité physique – celle qui comporte un rapport tactile voire sexuel ? Où commence la tromperie ?

– La fidélité est-elle un engagement pris auprès de la personne que l’on aime, ou avant tout un engagement envers soi-même ?

– Quelle logique quand un grand nombre de couples s’aiment sincèrement sans être pour autant fidèles, alors que beaucoup de couples fidèles ne s’aiment pas…

– Qu’est-ce que la fidélité pour vous ? Le respect ? Un devoir ? Une valeur ? Une idiotie ? Un mirage ?

Pas simple tout ça…

Quelle est la règle que vous voulez suivre au sein de votre couple ?

Dans le couple que nous formons Monsieur & moi-même, c’est un sujet que nous avons abordé très tôt et avec beaucoup de franchise : ayant vécu tous les 2 des relations dans lesquelles nous avons été trompés – et en ayant souffert tous les deux – il était logique que le sujet débarque.

Définir les limites au sein de son couple, c’est important. Ça n’empêche pas que nous ne savons pas ce que l’avenir nous réserve, mais on sait déjà comment chacun de nous se positionne par rapport à la fidélité.

Et c’est déjà un début …